Mercato : le Bayern prend encore un vent pour la succession de Tuchel
En quête d'un successeur à Thomas Tuchel, le Bayern Munich a essuyé le refus du sélectionneur de l'équipe d'Autriche, Ralf Rangnick. Un troisième échec après la fin des pistes menant à Xabi Alonso et Julian Nagelsmann.
Ottmar Hitzfeld, Louis van Gaal, Jupp Heynckes, Pep Guardiola, Carlo Ancelotti... Le Bayern Munich a vu passer de sacrés entraîneurs sur son banc depuis 15 ans.
Un poste qui fait de l'effet à n'importe quel coach désireux de se bâtir un palmarès solide dans un club qui n'a plus l'habitude de réaliser des saisons blanches. Et pourtant...
Rangnick repousse le Bayern
Personne ne se bouscule au portillon pour prendre le relais de Thomas Tuchel. Alors que son départ en fin de saison est déjà entériné, le technicien allemand n'a toujours pas de successeur. Les dirigeants munichois se démènent pourtant pour lui en trouver un mais rien n'y fait depuis quelques semaines. Il a notamment été question de Xabi Alonso, sacré champion d'Allemagne avec le Bayer Leverkusen. Mais l'Espagnol préfère poursuivre l'aventure avec son équipe actuelle. Julian Nagelsmann, mis à la porte en mars 2023, a lui aussi été approché, mais ce dernier a décidé de prolonger son expérience avec la Nationalmannschaft au moins jusqu'à la prochaine Coupe du monde.
Ces derniers jours, c'est le nom de Ralf Rangnick qui est revenu avec insistance. La direction bavaroise l'a confirmé, le principal intéressé aussi. Après mûre réflexion, l'ancienne tête pensante de la galaxie Red Bull a décidé de dire non. «Je suis le sélectionneur de l'Autriche. J'apprécie vraiment cette tâche et je suis déterminé à continuer avec succès sur la voie que nous avons choisie. Je tiens expressément à souligner qu'il ne s'agit pas d'un rejet du FC Bayern, mais plutôt d'une décision pour mon équipe et nos objectifs communs. Nous nous concentrons entièrement sur l'Euro. Nous ferons tout notre possible pour aller le plus loin possible», a commenté l'ex-coach du RB Leipzig dans un communiqué officiel.
Un entraîneur par défaut ?
Habitué à régler ses affaires rapidement, le Bayern se retrouve un peu plus dos au mur avec ce troisième échec. D'autres tacticiens cités dans les petits papiers mais qui n'ont pas été approchés, comme Unai Emery (Aston Villa) et Sebastian Hoeness (Stuttgart), ont soit prolongé, soit publiquement pris la parole pour rassurer leurs dirigeants. Avec le temps qui passe, il y a de fortes chances que l'heureux élu soit un choix par défaut alors que le nom de Lucien Favre, libre depuis son départ de Nice en janvier 2023, circule dans les couloirs de l'Allianz Arena. A moins de réaliser un énorme coup en mettant la main sur Zinedine Zidane. Une option qui semble très peu probable à l'heure actuelle.
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